L'année dernière, la licence Assassin's Creed fêtait sa quinzième année d'existence. Dans l'ombre du jeune studio d'Ubisoft Bordeaux, des petites mains agissaient dans l’ombre pour servir la lumière d’Assassin’s Creed Mirage. Mais cet épisode retour aux sources est-il aussi rayonnant que les artefacts Isu ? Le titre suit-il le bon credo pour les fans d’AC et les autres ? Il est temps de le découvrir.
Les notes:
+Points positifs:
Le prix (50€)
Bande-son soignée
Bagdad : une ville ultra vivante et immersive
Un très gros travail de reconstitution historique
On en sait enfin davantage sur l'histoire de Basim
Plein de détails partout
La vision qui reste quand on se déplace
Un retour aux sources réussi
Un récit vraiment intéressant
Les jetons
Le système d'enquête bien pensé
Des phrases d'infiltration jouissives
Une durée de vie ni trop courte, ni trop longue
L’infiltration : plusieurs moyens d’atteindre sa cible
-Points négatifs:
L'IA des ennemis
Elimination des cibles qui aurai pu avoir plus de possibiliter d'approche
Les combats au corps-à-corps brouillons
Système de combat ultra limité
Les animations faciales, datées et rigides
Des commandes de parkour perfectible
La Dualsence moins bien exploité que sur Valhalla
Aucun moment mémorable ou épique
L’absence de vraies quêtes secondaires
Quelques manques de finition
Note d'Ambiance JV: 17/20
Conclusion: Assassin’s Creed Mirage ne nous a pas menti. Le nouvel opus nous propose un retour aux sources en bonne et due forme, avec un credo à l’ancienne et des mécaniques modernes à la Unity. Véritable melting pot - aussi bien au niveau des approches, des PNJ que des mécaniques tirées des précédents AC -, Mirage est un appel à la liberté presque sans limite. En revanche, son gameplay à l’ancienne, ses petites lacunes techniques et son côté très classique risquent d’en laisser certains sur le carreau. Mais les fans de la licence tiennent avec Mirage un récit prenant, une bouffée agréable de nostalgie et une nouvelle plongée grandiose dans la grande Histoire. Oui, l'aventure de Basim ne réinvente pas la roue, mais elle constitue un excellent moyen de patienter en attendant le prochain gros jeu de la licence, Assassin’s Creed Codename Red.