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Photo du rédacteurNico

Test Concrete Genie : quand l'art plastique donne des couleurs à la PS4

Dernière mise à jour : 12 nov. 2019

Indéniablement, la grande force de Concrete Genie réside en sa direction artistique séduisante à laquelle il est possible de participer grandement : non seulement le jeu est étonnamment joli mais les nombreuses créations qu’il est possible de tracer plus ou moins librement lui donnent une âme singulière ravissante. Seulement voilà, cette idylle révèle assez vite ses faiblesses, justement sur tous les points qui en font un jeu vidéo plutôt qu’une expérience à part entière : du gameplay au level design en passant par la plate-forme et sa narration, l'ensemble s’avère trop fragile, trop classique pour nous prendre aux tripes tout du long, en ne sachant que peu se renouveler solidement. Sans tutoyer les sommets du jeu indépendant, Concrete Genie n’en reste pas moins une œuvre picturale attachante qui mérite le coup d’œil, pour peu que vous soyez amateurs de jolies images et insensibles à l’eau de rose.




Les notes:



+Points positifs:


  • Un charme graphique et sonore indéniable

  • Histoire touchante servie par des personnages attachants

  • Les différentes interactions avec la peinture et les Génies

  • Le mode Photo est on ne peut plus adapté au genre

  • Une tentative de renouvellement vers la fin dans le gameplay.

  • Jouabilité simple et efficace

  • Bande-sonore somptueuse

  • Excellente VF

  • Mode PSVR


-Points négatifs:


  • Un poil trop simple

  • Pas très long

  • Assez répétitif au final

  • Le concept aurait mérité d’être moins survolé

  • Technique inégale par moments

  • Un mode VR anecdotique



Note d'Ambiance JV: 14/20



Conclusion: Concrete Genie est en fait très classique. Il propose une expérience à la réalisation réussie qui ne concrétise malheureusement pas son ambition de faire du joueur un créateur. Nous aurions apprécié que la conception d’illustrations vivantes emmène le gameplay vers d'autres horizons. En l’état, l’utilisateur joue plus au peintre en bâtiment plutôt que d'incarner un artiste récompensé par sa prise de risques. Le sacré coup de crayon de Pixelopus assure cependant un beau spectacle.

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