top of page
Rechercher
Photo du rédacteurNico

Test : Sekiro : Shadows Die Twice

Dernière mise à jour : 12 nov. 2019



Revendiquant l'influence de Tenchu, on pouvait attendre de Sekiro un aspect furtif relativement poussé s'inspirant des aventures de Rikimaru. Malheureusement, l'infiltration est plus à considérer comme un moyen de farmer facilement des ennemis ou d'affaiblir des boss que comme une méthode à proprement parler autour de laquelle la progression serait construite. Devant composer avec une IA très moyenne, le titre n'arrive jamais vraiment à convaincre sur ce point en alignant les passages avec des gardes ne réagissant pas face aux corps de leurs camarades tombés, bloquant contre des éléments du décor, en nous repérant parfois pour on ne sait quelle raison ou en continuant à nous suivre du regard à travers les murs. Si on nous propose bien quelques solutions pour attirer nos ennemis, ces moyens sont trop peu nombreux et trop peu évolués pour apporter à l'infiltration une variété suffisante qui aurait pourtant été salvatrice entre deux éprouvantes passes d'armes.






Les notes:



+Points positifs:


  • Des combats nerveux et très techniques

  • La folle liberté conférée par le grappin

  • Une fluidité dans les mouvements qui fait plaisir

  • Bestiaires et boss variés

  • Des environnements d'une verticalité impressionnante

  • Une maîtrise du level design qui nous enchante toujours autant

  • Les différents arbres de compétences

  • Les animations très travaillées et cette direction artistique !

  • Sound design et bande-son qui plongent directement dans l'ambiance


-Points négatifs:


  • L'intelligence artificielle très basique des ennemis

  • Système de progression souvent frustrant

  • Caméra parfois dans le mal en environnements clos

  • Lock automatique du grappin perfectible

  • Certains soucis de collision à pointer du doigt


Note d'Ambiance JV: 17/20


Conclusion: Si la capacité de pouvoir se relever d'entre les morts pour reprendre le combat pourrait induire certains en erreur sur l'accessibilité de Sekiro, le jeu du studio japonais ne tarde pas à révéler sa véritable nature de pur jeu issu de l'ADN From Software. Technique, exigeant, souvent intransigeant face à l'erreur, il n'en demeure pas moins toujours aussi gratifiant après la moindre réussite. D'un dynamisme exacerbé par l'arrivée de mécaniques de combats pensées pour nous offrir la sensation de contrôler un shinobi, Sekiro puise autant dans Tenchu pour une partie infiltration correcte mais sans éclats, que dans les Souls pour ses affrontements mémorables. Les lames des katanas s'entrechoquent avec une classe folle, tandis que le joueur progresse dans le sang face à un défi de plus en plus corsé ; une route parfois frustrante sur certains aspects, mais où chaque petit pas fait tellement de bien à notre ego de joueur. Une expérience qui, si elle pourrait en décourager certains, n'en demeure pas moins hautement recommandable. Bref, comme le dirait si bien le slogan de ses grands frères : Prepare to die…



#Test #Sekiro#gaming

24 vues
bottom of page