Annoncé en début d’année lors d’un Nintendo Direct spécial, Pokémon Épée et Bouclier était le grand espoir du changement. Le premier vrai jeu sur Switch, avec une nouvelle génération de Pokémon. L’année dernière, les joueurs avaient seulement pu se faire les dents sur Pokémon Let’s Go Pikachu et Let’s Go Evoli, un remake des deux premières versions du jeu avec de nombreuses fonctionnalités en moins comme les combats dans les hautes herbes remplacées par des captures comme dans le jeu mobile de Niantic Pokemon Go.
Avec Pokémon Épée et Bouclier, Nintendo et Game Feak apportaient enfin le jeu tant attendu aux fans qui depuis mars 2017 et la sortie de la Switch attendaient l’arrivée d’un nouveau jeu Pokémon inédit . Il est maintenant temps de lever le voile sur l’arrivée de ce premier épisode principal sur Switch. Quid des terres sauvages ? Du Dynamax ? Des nouveaux Pokémon ?
Les notes:
+Points positifs:
La redécouverte d'une licence emblématique
Les nouveaux Pokémon, aux designs simples et réussis
Animations fluides
Plus d’efforts dans la réalisation
Dialogue plus recherché
La région de Galar propose des coins et des villes vraiment sympas
La direction artistique, très plaisante
Le Dynamax, une bonne surprise
La mise en scène du Défi des Arènes...
Le concept des Terres sauvages, à approfondir
Une bande-son à couper le souffle
La dernière partie du jeu, globalement plaisante
-Points négatifs:
Le clipping, très présent, et l’aliasing (en mode docké)
Poké Camping, ludiquement limité
Pas de raccourci de touche direct vers la map
Un jeu pour enfant, que ce soit dans la mentalité ou la difficulté inexistante
Pokédex un peu pauvre
Des doublages ne seraient pas de trop par moment
Un Dynamax impressionnant mais sans réel intérêt
Finalement, une formule qui ne se renouvelle pas
Note ambiance JV: 16/20
Pokémon Épée / Bouclier s'offre quelques nouveautés fort appréciables. Son monde artistiquement magnifique, son travail plus prononcé sur la réalisation, mais aussi sa nouvelle génération de Pokémon ainsi que plusieurs ajouts comme la présence d'une dernière partie légèrement remaniée vis-à-vis des précédents en font un opus convaincant. Sa structure encore très classique, son absence globale de difficulté et ses carences au niveau technique - aliasing en mode docké, clipping - l’empêchent toutefois de prétendre au statut d'incontournable. Le modèle des terres sauvages et des failles qui y sont présentes amène cependant une vraie bonne idée au potentiel certain pour la suite de la série, que l'on espère donc voir revenir sur de prochains épisodes Switch.