Le studio français Arkane Lyon est aujourd’hui la grosse référence des « immersive sims » dans l’industrie aux côtés d’autres grands noms comme Deus Ex ou Bioshock. Avec des bijoux tels que Dishonored et Prey, ils nous prouvent que les grosses productions (AAA) peuvent être aussi inventives et bousculer quelques codes. On pourrait même ajouter Returnal à cette définition si l’on reste sur cette année 2021. Avec Deathloop, le studio fait un gros pari avec un concept à première vu compliqué jouant sur les boucles temporelles. Après des mois de marketing et présentations pour nous expliquer le fonctionnement, on peut dire que mannette en main, ça marche.
Les notes:
+Points positifs:
Un système de boucle travaillé avec brio
Plein de pouvoirs et d’améliorations pour développer un style propre
L'alchimie entre Colt et Juliana
Une richesse narrative incroyable et cohérente
Un doublage VF excellent
L'aspect multijoueur hyper innovant
L'ambiance artistique des années 60
La musique
La DualSense
-Points négatifs:
IA qui ne tient pas la route
Des dialogues qui se superposent parfois
Un environnement de jeu un peu restreint
Une certaine redondance qui s'installe quand on est presque à court de piste
Note d'Ambiance JV: 18/20
Conclusion: Deathloop est sans doute l’un des gros jeux les plus innovants de l’année. Arkane Lyon exploite cette mécanique de boucle temporelle d’une main de maître, ce qui nous donne le temps de maitriser ce qui nous entoure que ce soit au niveau du level design, du gameplay et de l’histoire à Blackreef. Un concentré d’action et d’enquête sous le signe des 60’s. Si on s’arrêtait là, il serait déjà un très bon jeu, mais Juliana est un élément, aussi addictif que nos boucles avec Colt, qui s’ajoute à cette belle équation. Grâce aux jeux d’esprit entre les joueurs, certains défauts font moins tâche même s’ils sont toujours présents (l’IA et la routine à un certain point).