Censuré sur PlayStation pour ses séquences perturbantes, Martha is Dead est un thriller qui marquera les esprits pour sa morbidité très particulière.
Avec Martha is Dead, le studio Toscan LKA n’en est pas à son premier coup d’essai. Les développeurs italiens nous avaient en effet pondu auparavant un certain The Town of Light, se déroulant dans un asile psychiatrique et ayant eu plus ou moins récolté un bon accueil.
Martha is Dead nous propose d'incarner Giulia, fille d’un haut gradé de l’armée allemande posté en Italie. Fan de photographie, elle passe le plus clair de son temps dans la campagne autour de leur maison à immortaliser la nature en dissimulant des appareils ci et là. Lors d’une de ses tournées pour récupérer ses pellicules, elle décèle au loin une silhouette flottant sur le lac attenant. Se jetant à l’eau pour porter secours à la jeune femme en danger, elle découvre avec horreur qu’il s’agit du corps inerte de sa sœur jumelle Martha, décédée ! Ses parents accourent afin de l’aider, mais dans un mouvement de panique, Giulia se fait passer pour Martha et prend l’identité de la défunte. Cette décision change radicalement sa vie avec plusieurs répercussions plus que directes.
Les notes:
+Points positifs:
Les phases de prise de photos, sympathiques
Travail sonore saisissant (doublage italien et bande-son)...
Belle mise en scène
Narration intéressante à suivre...
Plusieurs fins à découvrir
Direction artistique maitrisée
Un peu de variété dans la jouabilité...
Quelques passages mémorables
Les beaux décors toscans
-Points négatifs:
Des allers-retours longuets
Censuré sur PlayStation et pas sur les autres support
Assez court (environ 5h00)
Des phases de QTE totalement inutiles et nuisant à l'expérience globale
Pas de VF
Note ambiance JV :14/20
Conclusion: Perturbant, parfois dérangeant, Martha is Dead doit rester entre les mains d'un public mature et averti. Ses impressionnants tableaux toscans estivaux se tâchent de séquences gores et cruelles, rendues davantage choquantes par une immersion impeccable. LKA a créé un mystère d'abord très solide qui s'enfonce progressivement dans une morbidité incomparable.