Critique garantie sans spoiler – et Dieu sait que c'était difficile.
L’héritage de The Last of Us est colossal. En un seul jeu (et un timide spin-off bien moins connu et intéressant), le titre de Naughty Dog est devenu culte. De manière instantanée. Il faut dire qu’il s’agissait d’un bijou d’une qualité rare, à la narration exceptionnelle et qui en a fait chialer plus d’un – dont l’auteur de ces mots.
Voir ressurgir Ellie et Joel sept ans plus tard est un incroyable cadeau, mais c’est potentiellement casse-gueule. Comment faire mieux qu’un jeu qui a pris le monde entier de court, alors qu’il était devenu le titre le plus attendu de l’année ? Promis, on va tout faire pour éviter les spoilers, mais sachant qu’on parle d’un jeu dont la qualité principale est son récit, ardue sera la tâche.
Les notes:
+Points positifs:
Un monde sublime et cohérent
Des graphismes à couper le souffle
Une atmosphère incroyable
L’évolution d’Ellie
Des personnages fort
Scénario puissant et maitrisé
Une sublime écriture
Un gameplay ultra satisfaisant
Des ennemis terrifiant
Jump Scare réussi
Un doublage convaincant
Une durée de vie confortable d'une trentaine d'heures
Un réalisme très poussé
Les sous chapitres qui offre un gain de temps pour obtenir les objets à collecter
-Points négatifs:
Quelques longueurs
Des phases sous-marines sous-exploitées
Parfois un peu redondant dans certaines mécaniques de jeu.
Quelques bugs (document qui s'affiche pas à l'écran, canette dans le vide)
La musique de Gustavo Santaolalla un peu en retrait sur cet opus
Note ambiance JV: 20/20
Sans révolutionner le genre, le gameplay est très abouti. Il y a une vraie proposition ludique avec des séquences de rail shooter ou de "sauve-qui-peut" pour casser le rythme. Comme le font aussi les nombreuses cinématiques et les réguliers flashbacks. Néanmoins, on peut estimer qu'il était possible d'apporter une plus grande variété dans l'approche des problème même s'il y a suffisamment de possibilités dans The Last of Us Part II pour ne pas s'ennuyer une seconde. Naughty Dog a très bien travaillé et Sony peut s'enorgueillir de posséder une telle exclusivité alors que sa PS4 s'apprête à tirer sa révérence. Et il n'est pas interdit de penser qu'on n'a pas encore fait le tour du sujet. On salive déjà à l'idée de ce que cela pourrait donner sur la PS5. Mais en attendant, on a de quoi de frissonner de plaisir avec une œuvre incroyable. A ce niveau-là, le jeu vidéo est un art.